La seconde partie du volume déplace le centre de gravité de l’enquête: de la sensation/perception à l’analyse des moyens d’expression linguistique. Un point de départ bio-linguistique, à savoir la latéralisation cérébrale de l’expérience de la temporalité, amène Emmanuelle ROUSSEL à repenser la triade ego, hic, nunc selon que l’expérience de temporalité repose, successivement, sur une mémoire procédurale immédiate ou sur une projection plus abstraite, seconde, du révolu, de l’actuel et de l’avenir. Il semble que les flexions, morphèmes, mots, syntagmes anglais rendent compte à leur manière, mais toujours en triade, de ces diverses appréhensions du temps.