Plan :
La coéducation dans les contextes défavorisés
La coéducation des enfants avec TSA
La coéducation dans le cadre de la construction du projet professionnel du jeune en situation de handicap
Conclusion.

Extrait de la conclusion : Ce chapitre visait à montrer comment la coéducation, en tissant des liens sociaux entre les enseignants et les familles constituait un levier pour favoriser l’inclusion sociale. Ces liens sociaux reposent sur des valeurs partagées de respect mutuel et de solidarité afin de proposer une éducation équitable et de qualité à chaque apprenant. Toutefois, si cette coéducation est encouragée au niveau institutionnel et scientifique, elle ne va pas de soi; ceci d’autant plus pour les familles les plus éloignées de l’école et dont les enfants rencontrent des difficultés scolaires persistantes. C’est notamment le cas des familles issues de milieux défavorisés et/ou allophones, de celles dont les enfants sont autistes ou porteurs de troubles des fonctions cognitives. Dans ces situations, les relations peuvent parfois être sources de malentendus, voire de défiance nuisant à l’inclusion sociale des élèves à différents moments de la scolarité, de la petite enfance à la fin du lycée. Un ensemble de pistes a été proposé dans ce chapitre pour permettre aux enseignants de mieux appréhender ces relations. Il s’agit par exemple, de proposer une planification des temps d’échanges, de reconnaître les compétences parentales afin de favoriser une co construction d’actions éducatives partagées au service de la réussite de l’élève. Cette co construction de leviers éducatifs entre familles et enseignants est un défi majeur de l’école aujourd’hui pour promouvoir une inclusion sociale de toutes et de tous.