La question du passage des rodenticides anticoagulants dans les œufs suite à l’exposition de poules à ces toxiques revient régulièrement dans les centres antipoison animaux. Les particuliers et les vétérinaires recherchent des données concernant la toxicité des anticoagulants antivitamine K sur les poules et notamment s’il existe un risque à consommer de tels œufs. Cette étude avait pour objectif l’étude prospective de la cinétique de déplétion des résidus dans les œufs pour les anticoagulants antivitamine K de deuxième génération notamment et la recommandation d’une durée à respecter avant de pouvoir consommer de nouveau des œufs contaminés. Les échantillons d’œufs ont été prélevés par des propriétaires de poules ayant contacté le CAPAE-Ouest pour une exposition aux rodenticides anticoagulants puis ils ont été analysés par LC-MS/MS. Le passage de brodifacoum, de diféthialone et de difénacoum dans le jaune d’œuf a été mis en évidence pour la première fois. L’analyse plus détaillée de la cinétique d’élimination du brodifacoum dans le jaune d’œuf nous a pas permis d’estimer le risque pour le consommateur et un “temps d’attente” à respecter avant de consommer de nouveau les œufs pour un cas très précis uniquement. Un second objectif de ce travail était la caractérisation épidémio-clinique des cas d’exposition aux RA chez la poule de compagnie à partir des données issues des appels reçus au CAPAE-Ouest de 2010 à 2023. Ces cas correspondent le plus souvent à l’ingestion accidentelle d’une faible quantité de RA sous forme de grains contenant un AVK de deuxième génération qui entraînera rarement l’apparition de signes cliniques et la prise en charge médicale.La question du passage des rodenticides anticoagulants dans les œufs suite à l’exposition de poules à ces toxiques revient régulièrement dans les centres antipoison animaux. Les particuliers et les vétérinaires recherchent des données concernant la toxicité des anticoagulants antivitamine K sur les poules et notamment s’il existe un risque à consommer de tels œufs. Cette étude avait pour objectif l’étude prospective de la cinétique de déplétion des résidus dans les œufs pour les anticoagulants antivitamine K de deuxième génération notamment et la recommandation d’une durée à respecter avant de pouvoir consommer de nouveau des œufs contaminés. Les échantillons d’œufs ont été prélevés par des propriétaires de poules ayant contacté le CAPAE-Ouest pour une exposition aux rodenticides anticoagulants puis ils ont été analysés par LC-MS/MS. Le passage de brodifacoum, de diféthialone et de difénacoum dans le jaune d’œuf a été mis en évidence pour la première fois. L’analyse plus détaillée de la cinétique d’élimination du brodifacoum dans le jaune d’œuf nous a pas permis d’estimer le risque pour le consommateur et un “temps d’attente” à respecter avant de consommer de nouveau les œufs pour un cas très précis uniquement. Un second objectif de ce travail était la caractérisation épidémio-clinique des cas d’exposition aux RA chez la poule de compagnie à partir des données issues des appels reçus au CAPAE-Ouest de 2010 à 2023. Ces cas correspondent le plus souvent à l’ingestion accidentelle d’une faible quantité de RA sous forme de grains contenant un AVK de deuxième génération qui entraînera rarement l’apparition de signes cliniques et la prise en charge médicale.